Ete 1944, les familles caennaises sous les bombes
Alors que les alliés libèrent tour à tour les communes normandes, la ville de Caen oppose plus de résistance que prévu. En effet, il ne faudra pas un ou deux jours pour reprendre la ville, comme le plan le prévoyait, mais plus d’un mois !
Revivez le quotidien des familles caennaises lors de l’été 1944.
6 juin 1944, le débarquement est en marche, les troupes alliées ont le pied sur les plages normandes, l’espoir des caennais renaît. Mais la libération se fera attendre de longues semaines.
Pourquoi des combats si longs ? Caen a-t- elle était détruite ? Les habitants ont-ils fui ? Qui a libéré la ville ?
Trouvez la réponse à vos questions en suivant cette visite !
Le rythme de la vie
L’occupation allemande apporte son lot de règles et de restrictions, pendant plus de 4 ans, les habitants de Caen vont vivre à ce nouveau rythme. Les combats de l’été 44 vont imposer un changement de rythme aux familles caennaises. Etre attentif aux alertes, se cacher, protéger ce que l’on a de plus précieux, veiller les uns sur les autres, sera leur nouveau quotidien.
Il faudra désormais survivre jusqu’à la libération.
Le soleil d’été
Vacances scolaires, attente des résultats du bac, repos en famille, météo plus douce, sont les ingrédients des étés caennais. Celui de 1944 ne fait pas exception, à ceci près que la libération de la ville est en cours, et que les alliés vont faire un choix stratégique : bombarder la ville.
Dès lors, le repos n’est plus une option, les vacances se passent dans les caves, les carrières, les refuges et les résultats du bac vont se faire attendre longtemps, très longtemps, puisqu’une bombe viendra réduire en cendres les copies des bacheliers.
1 homme, 1 lieu, 1 destin
Eté 1944, Jean-Marie Girault a 18 ans. Avec sa sœur, ils se portent volontaires pour la Croix-Rouge et s’engagent auprès de la population de Caen. Jean- Marie passe ses journées entre les rues, où se trouvent des civils, des victimes et l’abbaye refuge et hôpital de fortune.
En 1970, le destin appelle Jean-Marie à nouveau à l’abbaye, il vient d’être élu maire de la ville et la mairie est installée dans l’ancien lieu de vie des moines.
Visite en famille ?
Cette visite est ouverte à toute la famille, il est possible de venir avec des enfants d’âges différents, même s’il vaut mieux s’assurer que la thématique leur convienne et que l’histoire de la guerre ne soit pas complètement inconnue.
Eté 1944, les familles caennaises sous les bombes, est une visite aussi destinée aux scolaires, dès la primaire.